Historique
Dès 1952, des essais de commercialisation en négoce de conserves ont été entrepris par la SDIAS, (Société pour le Développement des Industries Agricoles au Sénégal), SARL au Capital de 750.000 FCFA, augmenté en 1964 à 6.300.000 FCFA.
En 1965, la Société de Conserves Alimentaires au Sénégal (SOCAS), SAR.L., prenant le relais, entreprit parallèlement, dans le Delta du Fleuve Sénégal, des essais de culture de tomates, en vue de leur transformation en concentré pour la vente sur le marché sénégalais.
En 1969, une usine pilote, de faible capacité, a été installée à ROSS-BETHIO et a fonctionné jusqu’en 1971.
Transformée en société anonyme en 1970, la SOCAS a installé en 1972 à SAVOIGNE, une usine de concentré de 200 tonnes / jour de capacité (en tomates fraîches) et une exploitation agricole capable de produire 3 à 4000 tonnes de tomates par campagne.
Mais dans la conception des promoteurs de la SOCAS, l’essentiel des apports en tomates fraiches devait provenir des paysans, qui bénéficiaient déjà d’une assistance technique gratuite et de contrats fermes d’achat de leur production. Le role de l’exploitation agricole de la SOCAS se limitant aux indispensables essais de culture et à l’approvisionnement de l’usine en début de saison.
Les objectifs de la SOCAS étaient ambitieux : satisfaire dès 1987 (avec une autre société intervenant dans le même secteur à partir de 1979 et rachetée depuis par la SOCAS) la totalité des besoins du SENEGAL en concentré de tomates, uniquement à partir de tomates fraiches produites sur place et même, exporter dans la sous région.
Pour ce faire, à l’époque, la Société a conclu avec l’Etat un contrat plan de développement, qui lui a garanti la protection sur le marché intérieur, en contrepartie d’engagements de production agricole et de satisfaction des besoins du marché intérieur.
Ce n’est plus le cas depuis la libéralisation des importations en 1994.
Mais les capacités de production aussi bien agricoles qu’industrielles, se sont accrues, ces dernières étant passées de 300 tonnes / jour, en 1974 à 2000 tonnes/ jour.
La SOCAS fabrique l’essentiel de son concentré qu’elle produit en vrac aseptique et conditionne toute sa production en boîtes à Savoigne
Depuis 2006, elle assure de même la fabrication des boîtes vides qu’elle utilise à Savoigne, dans une unité ultra-moderne.
La SOCAS, aujourd’hui se situe au premier rang des usines africaines de tomates, Maghreb exclu.
La société a aussi été l’un des premiers exportateurs – dés 1969 – de légumes du Sénégal et elle s’intéresse à de nouveaux produits qui seront fabriqués et commercialisés au Sénégal et dans la sous-région.